PARIS-ROME 35 LA BRIDOIRE – SAINT CHRISTOPHE LA GROTTE

Paris-Rome par les chemins de Pèlerinage (Troisième partie – Chemin d’Assise, de Ars-sur-Formans à Saint-Jean de Maurienne)

CR35 de La Bridoire à SaintChristophe; Saint Christophe la Grotte(Photos de l’étape)

15.1 km,

Altitude mini: 268m, Altitude maxi: 904m,

Ascension cumulée: 817m, Descente cumulée: 669m.

KM EFFORT: 23.8

De La Bridoire, nous remontons le ruisseau de Grenant par les Combes , puis vers la Forêt des Charbonnières jusqu’aux Roches. Le GR9 nous fait passer par Georgeat, Grucet, Landre, Coudurier et Plan Rosset. Nous entrons dans le Parc Naturel Regional de Chartreuse et arrivons à Attignat-Oncin.

Historiquement, le territoire communal se présentait, durant le Moyen Âge, en deux paroisses distinctes, celle de d’Attignat (Saint-Martin) et celle d’Oncin (Saint Roch) qui furent ensuite réunies en une seule commune au cours de la Révolution française. Attignat-Oncin devint définitivement française lors de l’Annexion de la Savoie à la France, le 24 mars 1860.

Nous passons la Croix Marion, puis Gerbezet et montons dans la Forêt jusqu’au Grand Bois, puis Le Chalet et redescendons la piste forestière jusqu’au lieu-dit Bande (en haut de la commune de Saint-Christophe la Grotte – Savoie)

Nous quittons le GR9 pour descendre vers la Grotte en passant Chez Chanterel, Loridon, Bande (en bas) et arrivons au village de La Grotte au dessus de Saint Christophe de Guiers – Isère)

Saint-Christophe-la-Grotte s’appelait autrefois Saint-Christophe-les-Echelles.

Durant l’Antiquité, une voie romaine passait par le col du Chat, principal itinéraire pour franchir le chaînon Épine-Chat, avant d’être déplacée au niveau du col Saint-Michel, entre Aiguebelette et Cognin, pourtant plus élevé que le col du Chat de presque 300 mètres. Cette route évolue pour être remplacée par la « route royale » ou « voie sarde ». L’ascension vers le passage étroit naturel dans la montagne de l’Épine – défilé de la Grotte – est difficile et se faisait à l’aide d’échelles – gradins taillés dans la roche – qui donneront son nom à la commune voisine. En 1667, le duc de Savoie Charles-Emmanuel II entreprit de grands travaux pour l’améliorer.